Je flâne seule dans cette mer de verdure qui commence doucement à fleurir Le vent s’agite emportant avec lui les chevaux sur la colline Ai-je réussi à t'empêcher d’abandonner la chaleur de notre foyer ? En te voyant partir, la tristesse s’est agrippée à mon coeur brisé Les jacinthes de la vieille forêt attendent, leur parfum guide nos pas
Mon bien-aimé, les souvenirs de toi demeurent toujours ici Emporte avec toi le printemps, je ne peux pas te suivre loin d’ici Mon bien-aimé, regardes-tu ce ciel bleu resplendissant ? N’oublie pas le chant des oiseaux, souviens toi de la beauté des nuages blancs Jusqu’au jour, où tu reviendras frapper à notre porte
Des petites gouttes de rosées recouvrent les délicieuses framboises sucrées Un arc-en-ciel éphémère, c’est l’empreinte d’un brouillard dissipé Les souvenirs d’antan passés à l’ombre de ce chêne, me reviennent Nous tressions des couronnes de fleurs sous les rayons du soleil A la recherche des collines, où te trouves-tu donc à présent ?
Mon bien-aimé, les souvenirs de toi demeurent toujours ici J’essuie la sueur sur mon front, marchant durant ces longues journées d’été Mon bien-aimé, te souviens-tu de la brise de ces douces matinées N’oublie pas les roses bercées par le vent, souviens toi de l’étendue des champs de blé Jusqu’au jour, où tu reviendras frapper à notre porte
Les couleurs du crépuscule sont comme celles d’un petit rouge-gorge Les feuilles d’érable orangées s’envolent légèrement au gré du vent Les saisons s’enchaînent ; les rivières, les montagnes, les fleurs, et les sols fertiles… Brillant au soleil, le tout couvert d’un léger manteau blanc Du ciel d’une couleur gris clair, tombe doucement la neige gracile
Mon bien-aimé, tes pas et tes souvenirs s’estompent et s’embrument Je me frotte les yeux mais je ne peux toujours pas empêcher mes larmes de couler Mon bien aimé, ne trembles-tu pas de froid là où tu te trouves ? De mes mains raidies de froid, je prie pour les jours à venir, de l’abondance. Ces jours porteront certainement leurs part de chance.
Mon bien-aimé, les souvenirs de toi sont de nouveau ici Les printemps renaissent à nouveau, tandis que mon visage se flétrit Mon bien-aimé, regardes-tu ce ciel bleu resplendissant ? N’oublie pas le chant des oiseaux, souviens toi de la beauté des nuages blancs Jusqu’au jour où tes pas reviendras fouler nos terres Jusqu’au jour, où tu reviendras frapper à notre porte
Furu-p
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